GABRIEL PAQUET
//CENTPOURCENT
Ma pratique s’exerce au croisement de l’image numérique, de la peinture et du dessin. Plus particulièrement, mon travail s’inscrit dans une exploration du dessin visant à développer un dialogue entre poésie et philosophie, tout en empruntant au média de la bande dessinée.
En atelier, je m’entoure de jouets pour enfants. Je les manipule de manière ludique en les personnifiant et en observant leur matérialité et leur symbolique. Comme pour les artistes du mouvement surréaliste, je priorise l’expression du subconscient à toute conformité académique de représentation naturaliste. Ainsi, je tente de représenter une expérience onirique du jouet: sa matérialité influence la nature du langage visuel de l'œuvre, et détourne la fonction des sujets représentés par un décloisonnement des règles physiques. Dans ce contexte créatif, j’explore autour de la notion d’absurdité. Plus précisément, je tente de représenter le malaise existentiel comme on peut le voir dans le travail d’Ari Aster où s’opposent bienveillance et horreur.